La imagen acompaña a un poema de Víctor Hugo (Francia: 1802-1885)

LA ALBORADA (EL AMANECER) ES MENOS CLARA
(Traducción propia del poema «L’aube est moins Claire )
La alborada es menos clara, el aire menos caliente, el cielo menos puro;
La tarde brumosa empaña los astros del azul.
Los largos días han pasado; los meses hermosos terminan.
¡Ay! ¡Aquí los árboles ya se vuelven amarillos!
¡Cómo pasa el tiempo!
Parece que nuestros ojos, deslumbrados por el verano,
apenas han tenido tiempo de ver las hojas verdes.
Para los que viven como yo con las ventanas abiertas,
el otoño es triste con su brisa y su niebla,
y el verano que huye es un amigo que se va.
Adiós, dice esa voz que llora en nuestra alma,
¡Adiós, cielo azul! bello cielo que un cálido aliento roza!
Placeres del aire libre, sonido de alas en el bosque, Paseos, barrancos llenos de voces lejanas, Flores, felicidad inocente de las almas sosegadas,
¡Adiós, resplandor! ¡albas! ¡canciones! ¡rocíos!
Luego, suavemente diremos: ¡oh días benditos y dulces!
¡Ay! ¡volveréis! ¿me encontraréis?
L’aube est moins claire
L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur;
Le soir brumeux ternit les astres de l’azur.
Les longs jours sont passés; les mois charmants finissent.
Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent!
Comme le temps s’en va d’un pas précipité!
Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
L’automne est triste avec sa bise et son brouillard,
Et l’été qui s’enfuit est un ami qui part.
Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,
Adieu, ciel bleu! beau ciel qu’un souffle tiède effleure!
Voluptés du grand air, bruit d’ailes dans les bois,
Promenades, ravins pleins de lointaines voix,
Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,
Adieu, rayonnements! aubes! chansons! rosées!
Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !
Hélas! vous reviendrez! me retrouverez-vous?
je ne connais pas ce poème de Victor Hugo
le plus connu c’est «demain, dès l’aube» mais il ne correspond pas à ton texte….
bises, isabel
Merci, merci beaucoup, malyloup. Il y a plusieurs poèmes de Victor Hugo faisant référence à l’aube; je crois que «Demain, dès l’aube»… est le plus célèbre.
Aujourd’hui j’en lis un qui s’appelle «Aube» qui commence ainsi: «Un immense frisson émeut la plaine obscure…»
J’ai changé le poème pour éviter toute sorte de confusion.
Bonne fin de semaine!!
Des grosses bises.
oui, «demain dès l’aube» est le plus célèbre
celui que tu lis est-il celui-ci:
Poésie : Aube
Titre : Aube
Poète : Victor Hugo (1802-1885)
Recueil : Les châtiments (1853).
Un immense frisson émeut la plaine obscure.
C’est l’heure où Pythagore, Hésiode, Epicure,
Songeaient ; c’est l’heure où, las d’avoir, toute la nuit,
Contemplé l’azur sombre et l’étoile qui luit,
Pleins d’horreur, s’endormaient les pâtres de Chaldée.
Là-bas, la chute d’eau, de mille plis ridée,
Brille, comme dans l’ombre un manteau de satin
Sur l’horizon lugubre apparaît le matin,
Face rose qui rit avec des dents de perles
Le bœuf rêve et mugit, les bouvreuils et les merles
Et les geais querelleurs sifflent, et dans les bois
On entend s’éveiller confusément les voix ;
Les moutons hors de l’ombre, à travers les bourrées,
Font bondir au soleil leurs toisons éclairées ;
Et la jeune dormeuse, entrouvrant son œil noir,
Fraîche, et ses coudes blancs sortis hors du peignoir,
Cherche de son pied nu sa pantoufle chinoise.
Louange à Dieu ! toujours, après la nuit sournoise,
Agitant sur les monts la rose et le genêt,
La nature superbe et tranquille renaît ;
L’aube éveille le nid à l’heure accoutumée,
Le chaume dresse au vent sa plume de fumée,
Le rayon, flèche d’or, perce l’âpre forêt ;
Et plutôt qu’arrêter le soleil, on ferait
Sensibles à l’honneur et pour le bien fougueuses
Les âmes de Baroche et de Troplong, ces gueuses !
Jersey, le 28 avril 1853
je l’ai trouvé sur ce site:
http://www.poesie-francaise.fr
Didier Glehello
Résidence Captal C307
6, rue François Legallais
33260 La Teste (Gironde, France)
C’est comme ca malyloup. Je l’ai trouvé sur le même site web… Je te remercie ton travail et abnégation.
Bonne soirée!!
Bisous.
C’était un plaisir de rechercher ces poèmes car j’aime beaucoup Victor Hugo et ça m’a permis de trouver des poèmes que je ne connaissais pas 🤩
Bon dimanche et bisous, isabel
Très beau poème accompagné d’une splendide photo. Bon week-end. Bises
Merci, Georges.
Bon week-end á toi aussi.
Bises.
voilà la traduction trouvée sur le site http://www.poesie-francaise.fr (vu dans mon précédent commentaire)
Titre : L’aube est moins claire
Poète : Victor Hugo (1802-1885)
Recueil : Toute la lyre (1888 et 1893).
Ce poème est celui que j’ai finalement choisi et traduit en espagnol.
Merci beaucoup encore une fois. Et mille excuses, mon ami, pour tout ce que je t’ai fait travailler.
Bravo à toi, isabel, pour ton travail de traduction et c’est moi qui te remercie car je n’avais pas compris que c’était une traduction ‘espagnole’ que tu cherchais! 😅😊
Bisous encore! 😘
Merci, Malyloup.
Bon semaine!!
Perfecta la imagen al verso y viceversa. Bello este poema de Víctor Hugo. Besos.
Me alegra y agradezco tu generoso comentario, Isabel.
Buen día y besos también para ti.
Hermoso poema, un deleite leerlo, un abrazo Isabel y gracias por traerlo
Muchas gracias a ti por tu lectura y comentario, Themis.
Buen día.